. . . "Archives du Séquestre de la Brüsseler Treuhandgesellschaft et du Groupe 12, y compris les archives du ‘Service Belgique’ de l’Office de Politique coloniale du NSDAP."@nld . . . . . . . . . . "Dit archiefbestand is cruciaal voor de studie van de financiële roofpolitiek van de bezetter en de ‘Arisierung’ van de Belgische economie. Het is eveneens van groot belang voor de reconstructie van de sociaaleconomische positie van de Joodse bevolking in de jaren voor de Tweede Wereldoorlog. Het bestand valt uiteen in vier delen, die overeenkomen met de verschillende archiefvormers, zijnde het sekwester van de Brüsseler Treuhandgesellschaft, de BTG zelf, de Gruppe XII en het Kolonialpolitisches Amt. Vooral de eerste drie zijn voor deze gids relevant. In het archief van het sekwester van de BTG noteren we vooreerst algemene stukken in verband met de interne werking van de dienst (personeelsbeheer, administratieve omkadering, boekhouding, …). Daarnaast vermelden we vooral de documenten inzake het financieel beheer van de registratie en restitutie van gespolieerde goederen. Het gaat om dossiers, correspondentie, rapporten, instructies, nota’s, … over de restitutie en/of verkoop van waardepapieren, liquide middelen op bank- en postcheckrekeningen, de inhoud van opengebroken kluizen, ‘persoonlijke goederen’ (o.a. juwelen), ruwe diamanten, … Deze rubriek bevat eveneens reeksen briefwisseling met banken (zowel gekende roofbanken als de andere banken waar de BTG rekeningen had), evenals briefwisseling met Joodse organisaties (zie vb. nr. 90 met daarin briefwisseling met de Association des Prisonniers politiques juifs). Een laatste grote rubriek heeft betrekking op de behandeling van individuele dossiers inzake vragen over de restitutie van ‘Joodse’ en ‘vijandelijke’ goederen. Het gaat om reeksen dossiers (van particulieren en ondernemingen) en reeksen repertoria (vb. van rekeningen bij bepaalde banken). Het archief van de BTG zelf bevat naast stukken over de interne werking (personeelsbeheer, boekhouding, instructies, …) vooral archiefmateriaal over het beheer van de vermeende ‘vijandelijke’ en ‘Joodse’ invloed in de Belgische economie. We vinden bijvoorbeeld correspondentie, rapporten en nota’s gericht aan de Gruppe XII; documenten afkomstig van de leiding van de BTG; stukken voortvloeiend uit het in kaart brengen en in beslag nemen van ‘Joodse’ bezittingen (o.a. grote reeksen individuele dossiers inzake de bankverrichtingen op de rekeningen van de BTG geopend op naam van de gespolieerden); archiefmateriaal dat getuigt van het beheer van deze bezittingen door de Sammelverwaltung van de BTG evenals van afzonderlijke Verwalter (o.a. van roerende goederen gestolen tijdens de Möbelaktion, bezittingen van personen opgesloten in de Dossinkazerne), … De archieven van de Gruppe XII bevatten naast algemene documenten (juridische teksten, allerhande documentatie, statistisch materiaal) vooral archiefmateriaal betreffende het registreren, beheren en liquideren van ‘vijandige’ en ‘Joodse’ ondernemingen en organisaties. Het gaat o.a. om staten van te liquideren bedrijven maar vooral om grote reeksen aangifteformulieren verplicht ingevuld door ‘vijandelijke’ of ‘Joodse’ ondernemingen. Via de formulieren M, geklasseerd volgens sector, werden ‘Joodse ondernemingen’ geïdentificeerd. Daarnaast noteren we de omvangrijke reeks dossiers in verband met het beheer van deze ondernemingen (nrs. 836-2956), geordend naar economische sector (Voedingsindustrie; Handel; Radio, pers, film, theater en cinema; Bankwezen en financiën; Industrie; Diverse; Transport, hotel en restaurants). We vermelden eveneens de stukken die betrekking hebben op het overnemen van ‘Joodse’ firma’s door Belgische Oostfronters, collaborateurs, Duitse ondernemingen, … Een laatste grote rubriek betreft de dossiers en formulieren die verband houden met het in beslag nemen van bezittingen van Joodse personen (vooral Duitse Joden). Het gaat o.a. om briefwisseling, nota’s en aangifteformulieren."@nld . . "Archives du Séquestre de la Brüsseler Treuhandgesellschaft et du Groupe 12, y compris les archives du ‘Service Belgique’ de l’Office de Politique coloniale du NSDAP."@nld . "Séquestres deuxième guerre mondiale. Collection des archives d'entreprises et archives du séquestre de la Brüsseler Treuhandgesellschaft (BTG)."@fra . "78.00\n\n3063.00"@fra . "1899-1988 (vnl. 1940-1963)" . . . . . "3063 nrs. (81 s.m.)."@nld . "Séquestres deuxième guerre mondiale. Collection des archives d'entreprises et archives du séquestre de la Brüsseler Treuhandgesellschaft (BTG)."@fra . . "Les fonds décrits dans cet inventaire constituent une source très riche et unique pour étudier l'histoire socio-économique et la persécution de la population juive en Belgique. En effet, une grande variété de nationalités et d'entreprises furent désignées comme 'ennemies' par l'occupant allemand : des firmes des secteurs alimentaire, commercial, financier, industriel ou du transport, appartenant tant à des Belges qu'à des Français, Anglais, Américians ou personnes d'origine juive. En ce qui concerne les entreprises ou firmes dirigées par des étrangers, la comparaison des données avec des sources complémentaires telles que les dossiers individuels de la Police des Etrangers peut s'avérer particulièrement intéressante pour esquisser l'insertion des étrangers dans l'économie belge à travers le temps, aspect encore souvent négligé dans l'histoire de l'immigration. Le chercheur pourra retracer ce processus depuis l'arrivée d'un étranger en Belgique jusqu'au moment de la création de son entreprise, puis sa liquidation. En outre, ces archives permettent de dévoiler les conséquences dramatiques de la spoliation pour les personnes ayant survécu à la déportation, à savoir le plus souvent l'obligation de reprendre leur vie à zéro. Cette dimension sociale ne peut pas être ignorée dans l'étude de l'occupation allemande. Il convient d'esquisser brièvement le contenu de chaque sous-fonds. Le sous-fonds provenant de l'Office des Séquestres BTG d'après-guerre permet d'examiner, dans le détail, la restitution et la liquidation des biens spoliés. Le chercheur pourra étudier toute l'évolution du processus de restitution, notamment via des relevés de compte et des registres : ceux-ci peuvent concerner la liquidation de comptes anonymes, de comptes de dépôts et de titres, des enveloppes scellées ou coffres-forts contenant des biens de personnes privées. Cette partie du fonds comprend également diverses séries de dossiers relatifs à la restitution des biens privées auprès des banques étrangères sur lesquelles s'appuyait la BTG. Ces dossiers sont accessibles via un système de fiches divisées en 'affaires traitées' et 'affaires en cours' qui concernent les affaires qui n'étaient pas encore clôturées au départ du mandataire Alfred Pranger, en 1956. Les dossiers dont le traitement perdura jusque dans les années 1960 et 1970 constituent l'objet d'une petite série distincte. Le sous-fonds provenant de la BTG est principalement composé de séries de dossiers et de classeurs. La série principale comprend des dossiers relatifs au transfert des biens issus de personnes et d'entreprises dites 'ennemies ou juives' vers les comptes de la BTG ( Verwalterkonto) ouverts auprès de la SFBD ou d'autres banques de devises sous contrôle allemand. Cette série est scindée en sous-séries dont les dossiers sont de couleurs différentes selon la nationalité des 'ennemis'. En outre, les archives produites par la BTG comportent des classeurs contenant de la correspondance rédigée par les Verwaltersactifs au sein de l'institution. On notera la présence de quelques séries reconstituées issues de 13 classeurs qui contenaient des documents désordonnés de nature diverse: aperçus de transactions financières, documents relatifs à la gestion du personnel de la BTG, documents comptables, notes relatives à l'organisation des transferts financiers et la spoliation des biens 'juifs et ennemis' ainsi que des procès-verbaux et des notes produites par la Sammelverwaltung, le groupe de 15 Verwaltersqui opéraient sous les auspices de la BTG. Les documents émanant du Groupe 12 étaient pratiquement tous classés dans d'anciens classeurs. Il s'agit principalement de la correspondance avec les Oberfeldkommandaturenet différents Verwalter, de formulaires de déclarations remplies par les personnes et entreprises 'ennemies' et de dossiers sur l'audit, la gérance et la liquidation de ces firmes et entreprises. Cette dernière série de dossiers, qui constitue une source remarquable pour l'histoire industrielle et économique, est classée selon un système de catégories constituées par type d'activité économique, allant de l'industrie alimentaire et textile à la métallurgie, l'industrie du bois ou du tabac. Les audits financiers ( Prüfungsberichte) sont également d'un grand intérêt. Leur confection précédait généralement la Verwaltungdes entreprises : de tels rapports nous éclairent notamment sur les chiffres de production, les marges de profit ou de perte ou encore sur la composition des entreprises concernées. Enfin, les archives provenant de la branche bruxelloise du Kolonialpolitisches Amtcontiennent surtout des notes et rapports d'origines diverses, recueillis par le service allemand dans le but de mieux se documenter sur l'organisation du Ministère des Colonies et du Congo belge ainsi que sur la situation socio-économique, financière, culturelle et politique de la colonie. Langues et écriture des documents La grande majorité des documents sont rédigés en français en ce qui concerne la période d'après-guerre et en allemand pour la période de l'occupation. Certains documents, comme les formulaires d'enregistrement du Groupe 12, sont multilingues (néerlandais-français-allemand) et certains dossiers relatifs à la gérance d'entreprises anglaises ou américaines contiennent aussi des documents en anglais, souvent ajoutés aux dossiers comme preuve ou à titre documentaire."@fra . . . . "Les documents qui font l'objet de cet inventaire ont été produits par quatre producteurs d'archives différents. Dès lors, l'inventaire est partagé en quatre sous-fonds organisés comme suit: 1. Le fonds provenant de l'Office des Séquestres BTG a été inventorié en premier. Bien que cet ancien bloc distinct contienne les documents les plus récents, il renferme aussi des répertoires (d'après-guerre) qui donnent accès aux dossiers de surveillance des opérations bancaires de la BTG, la série la plus volumineuse des archives de cet organisme allemand. Vu l'ampleur des séries couvertes par ce bloc, les archives de l'Office des Séquestres BTG constituaient donc un point de départ logique. Cette première partie de l'inventaire est structurée de la façon suivante: 1° la gestion interne de l'Office des Séquestres BTG ; 2° les séries relatives à la surveillance des opérations de restitution, de remises et de ventes de biens (dossiers de principe, les rapports et la correspondance du mandataire Alfred Pranger et les dossiers relatifs à la politique de restitution concernant les sous-comptes, les dépôts-titres, les comptes-chèques postaux et les ventes de biens) et enfin 3° les séries de dossiers individuels et nominatifs relatifs aux restitutions. 2. Parmi les documents placés dans les archives de la BTG se trouvait un ensemble épars d'environ un mètre linéaire, contenu dans 10 classeurs. Il fallut investir un temps considérable pour remettre la plupart de ces pièces en ordre, mais cela permit le reclassement de nombreux documents provenant des services horizontaux (notamment du service de la comptabilité, dont les pièces portent souvent le cachet 'B'), de la direction de la BTG et de la section F (revendications aux ennemis). Cette dernière section était aussi productrice des séries de dossiers de surveillance des opérations bancaires coordonnées par la BTG, repartagées en 5 types de 'dossiers couleurs' en fonction de la nationalité des 'ennemis' ou juifs dont question. Ensuite viennent les documents relatifs aux Verwaltungenexercées par la BTG : les pièces relatives à la ' Sammelverwaltung' qui opérait au sein de la BTG, puis les classeurs et les dossiers des Verwalter. Dans les dernières cotes se trouve la documentation rassemblée par la BTG et les pièces financières qui ne purent être reclassées faute d'informations de contexte. 3. La structure des archives produites par le Groupe 12 est simple. Sont d'abord classés les quelques rapports et documents statistiques. Les formulaires d'enregistrement de biens et d'entreprises ennemis ou juifs précèdent la série la plus volumineuse de ce sous-fonds, à savoir les dossiers relatifs à la gérance des entreprises ennemies et juives, regroupés par branche économique, puis par numéro d'entreprise. La reconstitution de l'ordre original a comme avantage de faciliter la comparaison avec les dossiers conservés aux Archives nationales à Paris. Viennent ensuite les documents et dossiers des différents Verwalterdépendant du Groupe 12, puis les pièces relatives aux audits effectués. Les rubriques suivantes concernent les contacts entetenus avec d'autres organes allemands (notamment la Warenverkehrgesellschaft, les Oberfeldkommandaturenet la Reichsministerium für die besetzten Ostgebiete) dans le cadre des opérations de spoliation. La documentation (relative à la suprématie des peuples germaniques), une collection curieuse qui témoigne du 'zèle' des fonctionnaires du Groupe 12, a été placée à la fin de cet ensemble. 4. Il ne fut guère difficile de classer les archives provenant du service de la Kolonialpolitisches Amtauprès de l'Administration militaire en Belgique et dans le Nord de la France, transmis au Groupe 12 en 1943. Hormis quelques lettres échangées avec d'autres institutions allemandes, ces archives ne contiennent que de la documentation (dont le numéro de classement était toujours indiqué sur le dos des anciens classeurs) et des rapports classés alphabétiquement par sujet. Enfin, il convient d'indiquer qu'environ 14 mètres linéaires d'archives ont été distraits des fonds pendant l'inventoriage. Ces documents provenaient de l'Office des Séquestres mais étaient exclusivement composés d'archives de 71 entreprises privées saisies par l'Office des Séquestres après la Libération. Vu qu'il n'existe aucun lien entre ces entreprises et la BTG ou le Groupe 12, ces documents feront l'objet d'un inventaire distinct."@fra . .