Philippe de Vomécourt

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Philippe de Vomécourt 
Élevé en Angleterre comme son frère Pierre, Philippe de Vomécourt (1902-1964) fait son service militaire dans l’aviation puis mène une vie aventureuse en Afrique, aux Nouvelles Hébrides et en Australie. De retour en France au début des années trente, il s’occupe d’une société d’insecticide agricole puis entre dans une usine d’aviation. En juillet 1940, il se replie dans sa propriété du Limousin, puis accepte de travailler pour la Société de gérance des wagons de grande capacité (SGW) comme inspecteur pour la zone libre. Disposant ainsi d’un sur tout le territoire et d’un accès privilégié au trafic ferroviaire, il mène des actions de résistance isolées, s’attachant à retarder les expéditions de matériel et de marchandises vers le . Lorsque Pierre de Vomécourt, membre du (SOE), est envoyé en France en mai 1941, l’occasion est donnée à Philippe de lui prêter main forte en réceptionnant des parachutages, puis en créant et développant le réseau Buckmaster Ventriloquist. Arrêté en novembre 1942, il est jugé à Lyon en juin 1943 par le Tribunal spécial et transféré à la prison d’Eysses. Il s’en évade en janvier 1944 et rejoint l’Angleterre. En avril 1944, il est de retour en France, dans la région de Châteauroux, avec pour mission de coordonner les maquis de Sologne et d’organiser la résistance armée dans un triangle Vierzon-Orléans-Blois. En septembre, c’est lui qui reçoit, avec le général américain Macon, la reddition du général allemand Elster. Après-guerre, Philippe de Vomécourt préside pendant plusieurs années aux destinées de"Libre Résistanc", amicale des anciens des réseaux de la section F du SOE. 
Philippe de Vomécourt 

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