. . "Alban Vistel"@fra . "Ingénieur chimiste de formation, Alban Vistel (1905-1994) dirige une usine de tannerie au moment de la mobilisation en 1939. Après sa démobilisation en juillet 1940, il ne tarde pas à s’engager dans la Résistance, dès le mois de septembre, rédigeant tracts et bulletins et créant dans la région de Vienne le mouvement\"La Reconquêt\". En novembre 1941, des liens se nouent avec Libération-Sud, avant l’établissement au début de 1942 d’une liaison avec Londres, par l’entremise d’Yvon Morandat. Le 14 juillet 1942, Alban Vistel organise une manifestation à Vienne à l’occasion de la fête nationale ; il met en place durant l’été l’un des premiers parachutages de la région et coordonne des groupes militaires.\n\nArrêté en décembre 1942, il est condamné à dix mois de prison pour menées antinationales, mais s’évade en septembre 1943 grâce à l’action des Mouvements unis de Résistance (MUR). Chef départemental des MUR pour le Rhône, devenu chef régional en mars 1944, il échappe aux arrestations massives qui frappent le secteur et tente de réorganiser celui-ci avec de modestes moyens.\n\nÀ partir de juillet 1944, sur ordre du général Koenig, il assure le commandement FFI de la région R 1, cumulant ainsi responsabilités politiques (par le biais des MUR) et militaires (dans le cadre des FFI). Obtenant l’unité d’action des Corps francs de la Libération (CFL) et des Francs-Tireurs et Partisans français (FTPF), il est nommé colonel FFI sous le nom d’Hectare, et devient ensuite président du comité départemental, puis régional, de libération.\n\nAprès la guerre, il partagera son temps entre ses activités de journaliste, d’éditeur, d’écrivain – on lui doit notamment l’ouvrage, , sur l’histoire des MUR dans le Sud-Est – et de directeur de sociétés.\n\nAlban Vistel a été nommé Compagnon de la Libération par décret du 27 décembre 1945."@fra . "Alban Vistel"@fra . .