Georges Szekeres

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Georges Szekeres 
Né en juillet 1914 en Hongrie, Georges Szekeres entreprend brièvement des études de médecine, avant de s’installer à Paris en août 1933 et de s’inscrire aussitôt en philosophie à la Sorbonne, où il fréquente un groupe d’étudiants de tendance communiste, animé par Gilles Martinet, Pierre Hervé et Pierre Noël. Déjà engagé dans la lutte antifasciste, il s’oriente rapidement vers le journalisme, écrivant régulièrement pour le quotidien () et plusieurs journaux parisiens de langue hongroise. Lorsque la guerre éclate, Georges Szekeres est volontaire pour combattre. Il est grièvement blessé en mars 1940, puis c’est la débâcle et il s’enfuit de Dunkerque avec un camarade, pour se retrouver à Marseille. Grâce à sa compagne Jeannie Chauveau, journaliste à , il peut enfin s’installer à Lyon en octobre 1940. Il s’engage peu après dans la Résistance, au sein du mouvement Libération-Sud, et s’y occupe plus particulièrement des étrangers. Ainsi naît le Comité d’action et de défense des immigrés (CADI), dépendant des Mouvements unis de Résistance (MUR), dont Georges Szekeres est le secrétaire général. La guerre finie, il poursuit ses activités de journaliste en devenant rédacteur au , principal organe du Parti communiste hongrois, d’abord à Budapest, puis comme correspondant à Paris. Il embrasse ensuite un court instant la carrière diplomatique, comme attaché d’ambassade à Rome. Rappelé à Budapest en mars 1950, il refuse de rentrer et, devenu dissident, se retrouve à Paris. N’acceptant pas de conjuguer asile politique et trahison de ses idéaux, il est expulsé vers Budapest, arrêté à sa descente d’avion et emprisonné jusqu’en 1954. Récusant ensuite toute activité politique, même après sa réhabilitation, il devient au début des années soixante directeur littéraire des Éditions Europa et se consacre à des activités de traduction. Il meurt à Budapest en juin 1973. 
Georges Szekeres 

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