Philippe Roques

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Philippe Roques 
Après des études de sciences politiques, Philippe Roques (1910-1944), journaliste parlementaire, devient le collaborateur de Georges Mandel au ministère des Colonies puis au ministère de l’Intérieur. Mobilisé en 1939 comme officier de réserve, Philippe Roques prend dès l’armistice position contre le gouvernement Pétain puis contre le régime de Vichy. Cherchant à établir un contact avec la France libre, il crée dans le Cantal les premiers noyaux de résistance, fondant le réseau Amelin, spécialisé dans le renseignement politique et militaire. En juin 1941, il entre en relation avec André Diethelm, en mai 1942, il est à Londres et en juillet, c’est le retour en France, où il est chargé par le général de Gaulle de remettre en mains propres des lettres à plusieurs personnalités politiques telles que Georges Mandel, Édouard Herriot, Léon Blum ou Édouard Daladier. En liaison avec Georges Bidault, il prend part aux rencontres préalables à la création du Conseil national de la Résistance. Mais, le 6 février 1943, alors qu’il s’apprête à regagner l’Angleterre en passant par l’Espagne, il est arrêté en gare d’Argelès par la Gestapo et conduit à Perpignan. Une tentative d’évasion lui sera fatale. Atteint par deux balles et transporté à l’hôpital Saint-Jacques, il succombe à ses blessures le 7 février 1943, jour de son 33e anniversaire. Philippe Roques a été fait Compagnon de la Libération par décret du 12 mai 1943. 
Philippe Roques 

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