Félix Gouin

http://lod.ehri-project-test.eu/instantiations/fr-002374-fran_ir_054523-c_14sk6i7zpj_1j719lq20i5hg-c_xom06ds3j_qv4utq8gvl0v-c_xvd6wdclu_oql7q3zue5f2-c_4dc8p8jui_7lip18s6z21z-fra an entity of type: Instantiation

Félix Gouin 
Avocat, militant socialiste depuis 1902, maire d’Istres en 1923, élu député des Bouches-du-Rhône en 1924, Félix Gouin (1884-1977) est l’un des"quatre-vingt" parlementaires qui refusent d’accorder les pleins pouvoirs au maréchal Pétain le 10 juillet 1940. En août 1942, il est à Londres, où il contribue par ses articles à faire connaître au public anglais les opinions des socialistes français. Refusant de s’engager dans les Forces françaises libres et d’entrer au Comité national français, il fait toutefois partie du groupe parlementaire de la France combattante et accepte de présider la commission chargée de la réforme de l’État constituée par René Cassin. À l’été 1943, il part pour Alger et est nommé président de l’Assemblée consultative provisoire dès sa constitution en novembre 1943, puis de l’Assemblée nationale constituante en novembre 1945. Après la démission du général de Gaulle en janvier 1946, c’est lui qui est chargé pour quelques mois de diriger le Gouvernement provisoire. Jusqu’à la naissance de la IVe République, il reste très présent dans les gouvernements successifs, vice-président du Conseil dans le cabinet Bidault, puis ministre d’État chargé des travaux du Commissariat général du Plan dans le gouvernement Blum. Mais sa carrière au sein du nouveau régime, dans le cabinet Ramadier de janvier à octobre 1947, sera sans lendemain : attaqué lors du"scandale des vin", malgré sa mise hors de cause, et mal défendu par ses camarades de parti, Félix Gouin s’efface peu à peu de la vie politique. Il la quitte définitivement avec l’avènement de la Ve République, dont il désapprouve la Constitution. 
Félix Gouin 

data from the linked data cloud