Alexandre Parodi

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Alexandre Parodi 
Après des études de droit, Alexandre Parodi (1901-1979) devient de 1929 à 1938 secrétaire général adjoint au Conseil national économique puis maître des requêtes au Conseil d’État. En mars 1939, il est nommé directeur général du travail et de la main-d’œuvre au ministère du Travail. Relevé de ses fonctions en octobre 1940, il réintègre le Conseil d’État et participe aux réunions de parlementaires résistants organisées par le juriste Paul Bastid. En juin 1942, à l’instigation de Jean Moulin, il intègre le Comité général d’études (CGE) sous le pseudonyme de Quartus, et en octobre 1943, préside la Commission de la presse de la Délégation générale, en relation avec la Fédération de la presse clandestine nouvellement créée. En mars 1944, le général de Gaulle le désigne comme délégué général du gouvernement d’Alger, en remplacement d’Émile Bollaert. Opposé à la poursuite de l’insurrection parisienne, Alexandre Parodi est l’un des artisans de la trêve en août 1944. Le 26 août, il descend les Champs-Élysées aux côtés du Général, et joue un rôle important dans la prise du pouvoir par la Résistance et la mise en place d’une nouvelle administration dans les territoires libérés. Ministre du Travail et de la Sécurité sociale de septembre 1944 à novembre 1945, il prend une part active à la préparation des ordonnances d’octobre 1945 sur la Sécurité sociale, puis s’engage dans la voie diplomatique : ambassadeur et délégué du Gouvernement provisoire auprès du Conseil consultatif pour les affaires italiennes en janvier 1946, il représente ensuite la France au Conseil de sécurité de l’ONU, de 1946 à 1949, puis au Conseil de l’OTAN de 1955 à 1957, occupant dans l’intervalle, de 1949 à 1954, le poste de secrétaire général du ministère des Affaires étrangères. En septembre 1957, il est nommé ambassadeur au Maroc. Il retrouve en 1960 le Conseil d’État, dont il restera vice-président jusqu’en 1971. 
Alexandre Parodi 

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