Emmanuel d'Astier de la Vigerie

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Emmanuel d'Astier de la Vigerie 
Emmanuel d'Astier de la Vigerie, né le 6 janvier 1900 à Paris, entre à l'Ecole navale en 1919, mais démissionne de la Marine en 1931 pour entamer une carrière dans la presse, publiant notamment dans et dans l'hebdomadaire . Dès septembre 1940, refusant l'armistice, il fonde dans le sud de la France, avec Édouard Corniglion-Molinier, l'organisation"La Dernière Colonn", avant d’entrer dans la clandestinité en janvier 1941 sous le pseudonyme de Bernard et de créer en juin 1941, avec Jean Cavaillès notamment, le mouvement Libération-Sud. En janvier 1942, une liaison est établie avec Londres par Yvon Morandat, représentant du général de Gaulle, puis par Jean Moulin. Celui-ci préside en mars à Avignon la première réunion des responsables des trois mouvements Libération (Emmanuel d'Astier), Combat (Henri Frenay) et Franc-Tireur (Jean-Pierre Lévy). Emmanuel d'Astier effectue lui-même, par sous-marin, une mission à Londres en mai 1942, au cours de laquelle il rencontre le général de Gaulle. En juin 1942, il est envoyé en mission à Washington pour négocier auprès de Roosevelt la reconnaissance de la France libre. Il repart pour la France à bord d'un chalutier en juillet 1942, puis de nouveau en novembre 1942, après un deuxième voyage à Londres. Il est alors désigné pour siéger au Comité de coordination des mouvements de Résistance qui devient, en janvier 1943, le Directoire des Mouvements unis de Résistance (MUR), dont il est le commissaire aux affaires politiques. Fait Compagnon de la Libération par décret du 24 mars 1943, Emmanuel d'Astier repart pour Londres en avril 1943, et, retourne en métropole en juillet 1943, à la suite de l'arrestation de Jean Moulin. De retour à Londres en octobre 1943, il prend les fonctions de commissaire à l'Intérieur du Comité français de la Libération nationale (CFLN) à Alger à partir de novembre 1943. Emmanuel d'Astier est membre du COMIDAC (Comité d'action en France), institué en septembre 1943 à Alger et chargé de définir la stratégie et les crédits affectés à l'action de la résistance métropolitaine. Dans ce cadre, il rencontre Churchill à Marrakech en janvier 1944 afin de lui demander des armes pour la Résistance. À partir de la création du Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) en juin 1944, Emmanuel d'Astier devient ministre de l'Intérieur. Il débarque en France en juillet 1944. Quittant ses fonctions en septembre 1944 et refusant un poste d’ambassadeur à Washington, il se consacre au quotidien . Élu député d’Ille-et-Vilaine de 1946 à 1958, apparenté communiste, puis de plus en plus proche du gaullisme, il crée en février 1966 le mensuel . Victime d’une crise cardiaque, cet"homme qui ne ressemblait à personn", selon les mots de Pierre Viansson-Ponté, décède le 12 juin 1969 à Paris. Il est l'auteur de , composée en 1943 sur une musique d'Anna Marly. 
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