Jean-Jacques Heilmann

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Jean-Jacques Heilmann 
Né le 7 décembre 1903 à Paris, fils d'Edmée Rouget et de Jean Heilmann, capitaine de vaisseau, Jean-Jacques Heilmann commence sa carrière professionnelle comme ingénieur à la Société des carrières de l’Ouest en 1932, puis, en 1939, aux entreprises Poliet et Chaussons. Mobilisé en 1939, il part en juin 1940 pour Meknès, avec l’espoir de poursuivre la lutte. À son retour en France, dès le début septembre, il ne tarde pas à rejoindre un ancien collègue, Louis Dherse, au Commissariat à la lutte contre le chômage (CLC) et s’installe à Paris en décembre 1940. Nommé directeur des services du CLC pour la zone occupée, Jean-Jacques Heilmann poursuit ses activités sous la responsabilité de François Lehideux puis de Jean Terray. Dans le même temps, il participe à la Commission du retour du prisonnier créée en juin 1941 et assure à partir de juin 1942 la présidence de la première sous-commission du Travail individuel. C’est aussi l’époque où, de façon plus discrète, il apporte son soutien à la Résistance en entretenant des relations étroites avec le réseau de renseignements Marco. Remercié en février 1943 par le ministre secrétaire d’État Hubert Lagardelle, à la suite de la dissolution de Commissariat à la lutte contre le chômage, Jean-Jacques Heilmann prend en charge les questions financières à la Croix-Rouge française. La suite de sa carrière est un retour aux sources : gérant de la société"Béton industriel de Bretagn" à partir de 1948, il est aussi désigné en 1944 comme administrateur, puis comme vice-président, en 1968, de l’Union des banques à Paris. Il décède en Bretagne le 15 décembre 1989. 
Jean-Jacques Heilmann 

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